Rivalisant de hardiesses technologique et artistique, les nouveautés horlogères et joaillières se dévoilent chaque année au salon international Baselworld, profilant les grandes tendances à venir. Innovations ou rééditions, leurs premières apparitions en public monopolisent à Bâle, l’attention et la présence de tous les acteurs du secteur, maisons prestigieuses, grands noms, jeunes marques talentueuses, détaillants et journalistes venus du monde entier. Pour la 101ème édition de cet incontournable rendez-vous, la Maison Messika invitait à découvrir le récit merveilleux de ses dernières créations, reflets de son savoir-faire, dans un lieu fidèle à elle-même, audacieux, esthète et enchanteur.
Architecture lumineuse
Une structure diaphane à l’architecture contemporaine accueillaient les visiteurs de la Maison durant le salon. Emportés dans une sculpture aérienne monumentale, les bracelets bangles défient la pesanteur pour mieux célébrer Move, la collection phare aux 3 diamants en mouvement. Dans une constante délicatesse, Valérie Messika recrée son univers en tout lieu, disséminant ici et là, signatures olfactive et musicale, codes graphiques - blanc ourlé de cuivre, gris, touches d’or rose et bois gris-. Les promesses d’une expérience sensorielle au cœur du diamant.
Narration haute joaillière
Inspirée par les éditions richement illustrées d’Edmond Dulac, Gustave Doré et Kay Nielsen, Valérie Messika a créé une collection féérique de 22 pièces de Haute Joaillerie autour de The Little Mermaid, The Snow Queen, The Arabian Nights, The Bright Falcon. Des parures d’exception dont la magnificence ne transige pas avec la liberté de mouvement, imaginées pour des héroïnes de notre époque, femmes de caractère qui brillent par leur allure. De ces contes, une interprétation couture de diamants, incarnée par Sasha Pivovarova sous l’objectif de la célèbre Katja Rahlwes.
Parenthèse spatio-temporelle
Pour transcender cette écriture diamantaire haute en savoir-faire, la salle Haute Joaillerie a été construite comme un écrin. Une scénographie à l’image de celle d’un musée proposant une lecture nocturne sous un ciel constellé d’étoiles qui fait écho aux Mille et une Nuits. Dans une perception fantasmatique exacerbée par l’ambiance sonore et l’obscurité ciselée par des faisceaux de lumière, le visiteur était plongé dans la narration de ces mondes imaginaires où tout est possible. Les œuvres d’art joaillières scintillantes en lévitation – boucles d’oreilles, colliers, chokers, earcuffs, bagues, bracelets – sont suspendues dans l’espace-temps.
